Qui n’a jamais éprouvé ce frisson, dont seul le mois de septembre a le secret, au contact de la feuille de papier souple d’un cahier vierge ou de l’odeur d’un livre neuf ? Qui n’a jamais connu ces délicieuses rencontres de début d’année, ou l’exaltation provoquée par la rentrée, fabuleux théâtre du renouveau ?
Pourtant, malgré les cahiers neufs, nous avons l’air déboussolé. La fin du « quoi qu’il en coûte », « la deuxième rentrée sous-Covid », « l’inquiétude internationale », et « les incendies par milliers » semblent trépasser les petites joies familières du neuvième mois de l’année.
Cet édito fut difficile à rédiger tant nous ne savons pas dans quelle direction nous tourner dans ces horizons qui semblent encore embrumés. Mais pour unique boussole, nous avons choisi de garder les yeux ouverts et l’esprit curieux pour avancer vers demain, qui lui, reste toujours « moins à découvrir qu’à inventer ».
Cette année encore, nous vous proposons, à travers cette lettre, d’ouvrir un cahier neuf pour continuer d’éclairer votre quotidien insalien. Ensemble, nous espérons encrer toutes les pages blanches de belles histoires et de votre énergie créatrice.
La rédaction
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