Édito
« L'impression d’un jour sans fin », a évoqué le président de la République lors de sa dernière adresse aux Français la semaine dernière.
Le confinement. Comme une vieille habitude, de retour à la maison quand nos fonctions le permettent, ou mobilisés sur le campus pour certaines professions. Bis repetita ? À quelque chose près. Lassitude et résignation pour certains, bonheur d’une douce coutume retrouvée pour d’autres ou même indifférence et parfois colère face à la situation.
La seule nécessité qui nous semble constante est celle de préserver le lien social, à nouveau amoindri par le confinement.
C’est d’ailleurs dans cette intention que cette newsletter est née en mars dernier. Un nom symbolique, dont la signification a été bien galvaudée par son suremploi dans les médias. Mais tout comme sa communauté, la lettre de l’INSA Lyon se veut « résilient.e ». Il s’agit ici de mettre en lumière nos membres dont l’énergie, si belle et motrice, ne s’essouffle jamais. Prendre de la distance sur les circonstances aussi, car notre résilience, collective, n’a pas pour ambition de nous faire revenir plus forts, ni plus fragiles après le traumatisme, mais simplement différents.
Aussi modeste soit cet outil, «Résilient.e.s » vit pour vous et avec vous. Sa raison d’être n’est pas « en attendant », mais bien pour « maintenant », pour laisser entrevoir le monde d’après, porté par les espoirs d’une communauté insalienne soudée.
En espérant que cette lettre vous trouve en bonne santé.
La rédaction
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